Il était une fois, au seuil de la femme,un homme pour qui l'exhibition le cédait souvent a la caresse du rêve, a l'argentique du papier. Nudités confirmées par le peu d'accessoires et leur surgissement de l'obscur. L'effacement au service de la légende.
Corps acéphales, fragmentés, qui transgressent la pornographie pour célébrer l'innocence et la gourmandise du libertinage. D'ailleurs les modèles de Rey se revendiquent des prêteuses de corps qui devancent les désirs de l'artiste par le choix et la liberté de leurs fantasmes.
Aucune stratégie sommaire de la provocation, mais l'impossibilité de rester insensible a la crudité; non pas l'hypocrite refus, mais un aveu d'humilité pour notre espece qui ne reconnait plus dans la chair son premier vêtement.
"Corolles d'oiseaux, langages de papillons éloges sans voix a la déprise des gestes Ophélies, Maries & Myriams, Ariane, toutes en victoire toutes l'une a l'autre, mais jamais, jamais semblables"
